Le financement du CNC et les réductions d’impôts ont épargné les coupes budgétaires françaises

Le financement du CNC et les réductions d’impôts ont épargné les coupes budgétaires françaises

En tant que cinéphile chevronné ayant un penchant pour le cinéma international, en particulier les variétés françaises, je suis ravi d’entendre parler de la résilience de notre industrie bien-aimée. L’annonce selon laquelle le secteur cinématographique français sera épargné par les coupes budgétaires et les plans de réduction d’impôts du CNC resteront intacts est une bouffée d’air frais.


En tant que cinéphile passionné, je suis ravi de vous annoncer que le monde cinématographique français ne sera pas touché par les réductions imminentes des budgets publics. L’Office national du film (CNC) et son généreux système de réductions d’impôts continueront de fonctionner à leurs niveaux de financement actuels, garantissant ainsi la création et la promotion continues du cinéma français.

Selon le budget proposé par le Premier ministre Michel Barnier, l’Office du film continuera de recevoir des fonds provenant de diverses sources telles que les taxes sur les billets de cinéma, les chaînes de télévision, les plateformes de streaming et les entreprises de télécommunications. Toutes ces ressources sont ensuite réinvesties dans l’industrie cinématographique. Contrairement au système actuel, selon le plan Barnier, le CNC (Centre national de la cinématographie) versera une contribution unique de 450 millions d’euros. Ce montant provient des économies réalisées au sein du CNC, ce qui le rend moins susceptible d’avoir un impact sur ses opérations en cours.

Ce prélèvement entre en vigueur dans le cadre du plan d’austérité plus large du nouveau Premier ministre visant à réduire de 60 milliards d’euros (65,5 milliards de dollars) les dépenses annuelles. Actuellement proposé, ce budget pourrait changer lorsqu’il sera présenté à l’Assemblée nationale et au Sénat français pour discussion, son approbation finale étant attendue en décembre.

L’objectif premier était de s’assurer que nos taux d’imposition ne soient pas maximisés et que nos systèmes de remboursement d’impôts ne soient pas réduits, car ils sont cruciaux pour notre industrie, selon le président par intérim du CNC, Olivier Henrard, s’adressant à EbMaster. « Si nous réduisons les dégrèvements fiscaux, les entreprises quitteront la France, nous laissant avec des installations abandonnées que nous avons financées dans le cadre du plan France 2030. » Il a en outre expliqué avoir pu communiquer au Premier ministre et au préparateur du budget que notre système, à la fois pertinent et efficace, devait être maintenu car il ne coûte rien au gouvernement car il est entièrement autofinancé.

En fait, la majorité du fardeau fiscal proviendra d’une subvention accordée pendant la période pandémique, garantissant que le budget de fonctionnement quotidien de l’Office du film ne soit pas affecté.

Selon Henrard, notre contribution au budget de l’État n’aura pas d’impact sur son fonctionnement quotidien. Essentiellement, nous restituons simplement un montant que l’État nous a fourni, de manière inhabituelle, pour nous aider à traverser la situation de crise.

De nombreuses personnalités de l’industrie cinématographique française ont exprimé leur inquiétude quant à d’éventuelles réductions sévères. Lors de l’inauguration de TSF Paris Backlot la semaine dernière, le cinéaste Cédric Klapisch et le producteur délégué d' »Emily in Paris », Raphaël Benoliel, aux côtés d’Henrard, ont plaidé pour des garanties plus fortes auprès de la ministre de la Culture Rachida Dati. Leur principal objectif était de préserver le programme d’incitations fiscales de la France.

Selon ceux qui ont participé à la discussion, la ministre s’est montrée ouverte d’esprit et a exprimé des opinions similaires à celles de son supérieur, le président français Emmanuel Macron.

En début de semaine, lors d’une conversation exclusive avec EbMaster, le président Macron a exprimé son approbation du CNC, saluant leur travail exceptionnel et soulignant son lien avec ce système unique.

Macron a déclaré que nous possédons un cinéma qui a toujours résisté à des crises importantes, une exception rare en Europe. Il a souligné l’importance de cette créativité diversifiée puisqu’il ne devrait pas y avoir un modèle standard unique, car les publics diffèrent et les perspectives sur l’interprétation et la vision du monde varient.

2024-10-10 22:52