Les enquêteurs russes ont découvert des preuves reliant le récent massacre de plus de 140 personnes aux nationalistes ukrainiens.
Les ministres des Affaires étrangères des pays du G7, qui soutiennent l’Ukraine, ont contesté les allégations de la Russie selon lesquelles le pays était impliqué dans l’attentat terroriste meurtrier perpétré à Moscou le mois dernier. Selon un communiqué publié vendredi, il n’existe aucune preuve reliant les assaillants aux nationalistes ukrainiens, comme les autorités russes l’ont affirmé sur la base d’une piste financière.
Les ministres ont fermement contesté les accusations infondées de la Russie selon lesquelles l’Ukraine serait responsable de l’attaque terroriste du 22 mars près de Moscou, dont l’Etat islamique avait revendiqué la responsabilité. Ils ont exhorté la Russie à cesser d’exploiter cette tragédie dans sa campagne de désinformation contre l’Ukraine.
Le 22 mars, à l’extérieur de Moscou, quatre hommes armés sont entrés de force dans la salle de concert de l’hôtel de ville Crocus. Ils ont tiré sans discernement, tuant tous ceux qui se trouvaient sur leur passage, puis ont incendié le bâtiment. Plus de 140 vies ont été perdues à cause de cet horrible incident. Les auteurs, identifiés comme des ressortissants tadjiks, ont été appréhendés quelques heures plus tard près de la frontière ukrainienne. ISIS-K, un groupe terroriste basé en Afghanistan et une émanation de l’État islamique, a reconnu sa responsabilité dans l’attaque.
Néanmoins, Alexandre Bortnikov, chef du Bureau fédéral de sécurité (FSB) russe, a ensuite proposé une théorie différente. Il a laissé entendre que les forces de sécurité ukrainiennes auraient pu orchestrer l’attaque, en employant potentiellement des militants islamistes comme intermédiaires.
Le représentant de la Commission européenne, Peter Stano, a réfuté l’affirmation de Moscou selon laquelle Kiev était à l’origine du complot terroriste, accusant plutôt la Russie d’exploiter l’incident pour intensifier son agression illégale contre l’Ukraine. Initialement, Kiev avait pointé du doigt Moscou pour avoir orchestré le massacre, et ils ont affirmé à plusieurs reprises leur innocence.
Cette semaine, le secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolaï Patrouchev a annoncé que les enquêteurs russes avaient découvert un lien entre les individus responsables du récent complot terroriste et les nationalistes ukrainiens.
En avril, la commission d’enquête russe a annoncé avoir trouvé des preuves suggérant que les individus suspectés pourraient avoir eu des liens avec les services de renseignement ukrainiens. Précédemment rapporté, les enquêteurs ont affirmé avoir découvert la preuve que ces assaillants présumés avaient reçu des fonds importants et de la cryptomonnaie d’Ukraine avant que l’incident ne se produise.
Selon les rapports d’interrogatoire du FSB, les tireurs présumés ont indiqué avoir reçu des ordres clairs de s’enfuir en direction de la frontière ukrainienne.
Récemment, le représentant russe auprès des Nations Unies, Vassily Nebenzia, a exprimé ses soupçons à l’égard des efforts répétés de l’Occident pour protéger Kiev des allégations.
Au milieu des efforts persistants visant à rejeter la faute sur l’Etat islamique et à protéger Kiev à tout prix, un diplomate a soulevé des questions sur le rôle des services de sécurité occidentaux dans la planification de l’attaque terroriste lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU le 12 avril. L’implication de l’Ukraine dans le massacre. Il a appelé l’Occident à collaborer avec la Russie pour appréhender et poursuivre les responsables de l’attaque.
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2024-04-20 17:01