Gemini, ainsi que deux autres groupes de créanciers, se sont opposés au plan de résolution de faillite de Genesis en raison de son manque de spécificité et de ses assurances inadéquates pour les principaux débiteurs. Les avocats représentant Gemini ont fait valoir que le plan manquait de détails cruciaux et ne parvenait pas à offrir une contrepartie économique suffisante aux créanciers.
De même, le Fair Deal Group, un autre créancier ad hoc, s’est opposé au plan pour des motifs similaires, soulignant son incapacité à garantir de manière adéquate les dettes dues à Genesis et son manque de stratégie démontrablement viable.
Genesis, affilié au DCG (Digital Currency Group), a engagé une procédure de mise en faillite en janvier.
Le groupe ad hoc des prêteurs Genesis a également exprimé ses inquiétudes quant au rôle du DCG, le jugeant insuffisant pour traiter même les montants de prêts non contestés.
Les avocats de Genesis ont révélé le 29 août que les créanciers chirographaires pourraient recevoir jusqu’à 90 % de l’équivalent en dollars américains de leurs avoirs. Aucun autre détail complet n’a été fourni.
Les groupes de créanciers citent le manque de détails et de considérations économiques
L’objection de Gemini, déposée mercredi, critique vivement « l’accord de principe » récemment révélé entre les débiteurs, le Comité et le DCG. Le dossier souligne l’absence d’informations spécifiques et de considérations économiques dans l’accord proposé.
Les trois partis opposés demandent la fin de la période d’exclusivité spéciale accordée à Genesis. Cela a permis à l’entreprise de négocier la résolution de sa faillite par le biais de la médiation. Le dossier souligne que les débiteurs avaient promis à plusieurs reprises un plan à venir pour répondre aux réclamations contre DCG. Cependant, ils ont continuellement cherché à prolonger les périodes de médiation et les délais de soumission.
Le différend porte sur le préjudice potentiel subi par Gemini en raison du non-paiement par DCG d’environ 630 millions de dollars de prêts dus aux débiteurs en mai 2023. Cette situation amplifie l’urgence de résoudre la situation de faillite et d’obtenir une résolution équitable pour les créanciers.
Cameron Winklevoss de Gemini s’est engagé dans une querelle verbale avec Digital Currency Group (DCG) après que DCG ait tenté de rejeter une poursuite pour fraude déposée par Gemini concernant le service Gemini Earn.
DCG a fait valoir qu’ils avaient une implication minimale dans le programme, ce qui a incité Winklevoss à affirmer que cet aveu contredisait leur position. Le conflit découle de l’implication de Genesis, filiale de DCG, dans la détention de fonds pour Gemini Earn. Elle a été confrontée à des problèmes après la suspension des retraits des clients suite à l’échec de FTX [FTT] en novembre.
Les représentants de Genesis n’étaient pas disponibles pour commenter immédiatement en réponse aux objections soulevées par Gemini et d’autres groupes de créanciers. Les querelles juridiques en cours ont soulevé d’importantes questions quant à la viabilité et à l’équité du plan de résolution proposé. La situation reste fluide dans la mesure où les objections des créanciers et la réponse de l’entreprise font l’objet de nouvelles procédures judiciaires.