Le plan de brûlage de pneus de la société minière Bitcoin suscite la critique des groupes environnementaux

Estimated read time 4 min read

Une société minière Bitcoin a été critiquée pour avoir demandé l’autorisation d’utiliser du carburant dérivé des pneus pour alimenter ses opérations minières de crypto à Nesquehoning, en Pennsylvanie. Cette décision controversée a placé les groupes de défense de l’environnement et l’entreprise sur des fronts opposés, soulignant la tension persistante entre les progrès technologiques et les efforts de développement durable.

Stronghold Digital Mining, une société minière de crypto-monnaie basée en Pennsylvanie, a ébouriffé les plumes en déposant une demande auprès du Département de la protection de l’environnement de Pennsylvanie pour utiliser du carburant provenant de pneus pour son centre de données minières Bitcoin.

Bien que l’entreprise cite l’approbation par l’Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis de sources d’énergie similaires dans d’autres contextes industriels, les groupes environnementaux restent sceptiques quant à l’impact environnemental et au précédent que cela pourrait créer.

Groupes Envi : Non au permis de société minière Bitcoin

Le Clean Air Council, une importante organisation à but non lucratif dédiée à la préservation de la qualité de l’air et de la santé publique, a lancé un appel à l’action convaincant contre la proposition de Stronghold.

En collaboration avec l’organisation de droit environnemental Earthjustice et le groupe de défense PennFuture, le Clean Air Council exige que les régulateurs de l’État refusent la demande de permis de Stronghold.

Nous appelons les régulateurs des États et le DEP avec @earthjustice @pennfuture à refuser une demande d’autorisation de Stronghold Digital Mining pour brûler des pneus comme carburant pour ses opérations minières de bitcoins.

Lire l’histoire complète :

— Conseil sur l’air pur (@CleanAirCouncil) 28 août 2023

Les militants expriment leurs inquiétudes quant à l’escalade potentielle des émissions de dioxyde de soufre et d’oxyde d’azote, faisant écho à des incidents passés au cours desquels ces émissions ont augmenté après l’acquisition par Stronghold de l’usine de Panther Creek en 2021.

Charles McPhedran, un avocat d’Earthjustice, a souligné l’importance de la décision, citant les ramifications négatives des opérations antérieures de Stronghold.

L’utilisation passée du charbon par l’entreprise pour alimenter ses activités minières en Pennsylvanie a déclenché l’alarme concernant la pollution de l’air et la dégradation de l’environnement, intensifiant ainsi l’examen minutieux de sa proposition actuelle.

Russell Zerbo, un défenseur du CAC, a renforcé la position de l’organisation en appelant à un examen complet des installations de Panther Creek.

Zerbo a suggéré que, puisque l’énergie produite par l’usine est redirigée vers l’extraction de Bitcoin plutôt que vers le réseau, l’installation devrait être réévaluée en tant que contributeur potentiel à l’augmentation des niveaux de pollution atmosphérique.

Défense de Stronghold et perspectives d’avenir

Stronghold Digital Mining a répondu aux critiques croissantes, déclarant que la description présentée par les groupes environnementaux est trop négative et ne correspond pas aux pratiques de l’entreprise.

L’entreprise a souligné qu’elle détient un permis temporaire du PDEP pour utiliser du carburant dérivé des pneus, soulignant plusieurs années de tests qui n’auraient révélé aucun effet indésirable.

Le débat en cours souligne l’intersection complexe entre l’innovation technologique et la conservation de l’environnement.

Alors que l’application de Stronghold navigue dans le processus réglementaire, l’issue de ce conflit aura sans aucun doute des implications pour le débat plus large entourant les solutions énergétiques durables dans le secteur de la cryptographie.

2023-08-31 13:41