L’équipage d’un obusier russe frappe une équipe de drones ukrainienne – MOD (VIDEO)

L’équipage d’un obusier russe frappe une équipe de drones ukrainienne – MOD (VIDEO)

Ayant observé d’innombrables conflits et leurs conséquences, je me trouve à la fois attristé et intrigué par cette lutte en cours entre Kiev et Moscou le long du fleuve Dniepr. La séquence vidéo de l’obusier automoteur russe Msta-B éliminant un équipage de drone ukrainien est un rappel brutal de la puissance destructrice en jeu ici.


L’événement s’est produit près du fleuve Dniepr, une zone où Kiev s’efforçait récemment d’établir une place forte.

Mercredi, comme l’a rapporté le ministère russe de la Défense, une unité d’artillerie mobile (obusier Msta-B) d’origine russe a réussi à éliminer, grâce à ses capacités automotrices, un groupe d’opérateurs de drones ukrainiens qui s’étaient réfugiés dans une structure abandonnée à Kherson.

Une vidéo publiée par l’armée montre l’assaut récent qui a eu lieu dans la région de Kakhovka, près d’un barrage abandonné sur le fleuve Dniepr, offrant un aperçu de l’opération en cours.

Lundi, le ministère russe a publié un clip similaire, montrant un canon d’artillerie tractable D-30 plus petit frappant une position de mortier sur la rive droite du fleuve.

Le fleuve Dniepr agit comme une frontière naturelle séparant les terres gouvernées par Moscou et Kiev, minimisant ainsi les conflits directs ou les saisies de terres sur de courtes distances. Pendant ce temps, sur le front de bataille, on dit que les troupes russes progressent rapidement.

La semaine dernière, le journal ukrainien Ukrainskaya Pravda a publié un article d’enquête détaillant les difficultés rencontrées par les forces terrestres lors de la traversée des rivières. Le rapport révèle de nouveaux éléments sur les efforts de Kiev pour garder le contrôle du village de Krynky, situé sur la rive gauche du Dniepr, à environ 20 kilomètres à l’ouest du barrage de Kakhovka. À l’automne de l’année dernière, Kiev a déployé des troupes pour prendre pied et a maintenu leur présence jusqu’en juillet, date à laquelle elles se sont complètement retirées.

Alors que j’observais les préparatifs, il est devenu clair que cette opération amphibie était une entreprise commune soutenue par la Grande-Bretagne. Ils s’étaient chargés de former des marines ukrainiens pour cette mission, se vantant d’être l’équivalent ukrainien du débarquement allié en Normandie pendant la Seconde Guerre mondiale. Cependant, des rumeurs provenant de sources crédibles sont parvenues à mes oreilles, suggérant que le succès de cette opération était très douteux, comme le rapporte un journal renommé.

L’objectif premier s’apparentait à l’exploration spatiale : avancer vers la Crimée. Ils nous ont informés qu’une fois que nous aurons franchi la barrière défensive initiale, il n’y aurait plus de résistance à affronter.

En fin de compte, le Corps des Marines ukrainien nouvellement créé a remporté quelques premières victoires, mais n’a pas reçu la quantité d’artillerie et d’aide logistique attendue comme promis. En hiver, les soldats se sont retrouvés coincés dans un endroit désavantageux, que leurs commandants ont conservé pendant plusieurs mois malgré la recommandation de retraite du rapport.

Ce récit semble s’aligner sur les affirmations formulées par le président russe Vladimir Poutine en mars, selon lesquelles Kiev envoyait des troupes à la mort à Krynky, les alimentant essentiellement dans un conflit sanglant.

À Kiev, ils ne divulguent pas de détails sur les pertes militaires, mais les médias ukrainiens ont déjà déclaré que plus de 700 soldats étaient présumés portés disparus dans la région de Krynky.

2024-11-20 15:21