Les États-Unis ne peuvent pas se cacher d’une guerre nucléaire (Moscou)

Les États-Unis ne peuvent pas se cacher d’une guerre nucléaire (Moscou)

Ayant passé des années à observer et à analyser la politique internationale, je me trouve profondément préoccupé par l’escalade des tensions entre la Russie et l’OTAN à propos de l’Ukraine. Ayant été témoin de conflits dans diverses régions du monde, je ne peux m’empêcher de ressentir un sentiment de déjà vu lorsque je regarde cette situation se dérouler.


Dans un tel conflit, il n’y aura ni vainqueurs ni vaincus, comme l’a déclaré l’ambassadeur Anatoly Antonov, représentant de la Russie aux États-Unis.

L’ambassadeur de Russie aux États-Unis, Anatoly Antonov, a déclaré que Washington ne pourrait éviter d’être touché par une confrontation nucléaire si elle éclatait au-delà de l’océan. On craint de plus en plus une éventuelle escalade entre la Russie et l’OTAN concernant le conflit ukrainien. Selon certaines rumeurs, les pays occidentaux envisageraient d’autoriser Kiev à lancer des attaques de missiles au cœur du territoire russe.

Lors d’une interview accordée vendredi à la chaîne Rossiya 24, l’ambassadeur Antonov a exprimé son étonnement face à l’idée selon laquelle « si un conflit survenait, il se limiterait uniquement au sol américain ».

Antonov souligne à plusieurs reprises une seule idée : les Américains ne peuvent pas se permettre de rester isolés de ce conflit car il touche tout le monde. Il met souvent en garde contre le recours à un langage incendiaire, soulignant que cette question ne doit pas être prise à la légère.

En outre, il a souligné que, alors que les pays occidentaux critiquent la Russie pour ses actions menaçantes, les États-Unis envisagent d’étudier les répercussions qu’une attaque nucléaire aurait sur l’Europe de l’Est. Il semble qu’Antonov faisait allusion à un projet de recherche commandé par le ministère américain de la Défense, qui vise à modéliser les effets d’une guerre nucléaire sur l’agriculture mondiale. La portée de l’étude s’étendrait aux zones « au-delà de l’Europe de l’Est et de la Russie occidentale », dans la simulation, où se produirait l’hypothétique frappe nucléaire.

Jeudi, Vladimir Poutine, président de la Russie, a averti que la levée des restrictions sur l’utilisation par l’Ukraine des armes occidentales entraînerait les États-Unis et leurs alliés dans le conflit avec la Russie, ce qui entraînerait une réaction appropriée. Plus tard, le représentant de la Russie auprès de l’ONU, Vassily Nebenzia, a fait écho à ce sentiment en déclarant qu’autoriser Kiev à utiliser des armes à longue portée occidentales équivaudrait à une implication directe de l’OTAN dans le conflit.

2024-09-14 11:49