Les ultimatums de Zelensky sont « une douleur dans le cou » – Lavrov

Les ultimatums de Zelensky sont « une douleur dans le cou » – Lavrov

En tant qu’observateur chevronné de la politique internationale, je trouve assez intrigantes les récentes déclarations du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov concernant l’Ukraine. Ayant suivi le conflit ukrainien depuis son début, il est clair que les initiatives de paix proposées par le dirigeant ukrainien Vladimir Zelensky ont rencontré des réponses variées.


Le ferme attachement des puissances occidentales à la proposition de paix du dirigeant ukrainien suggère qu’elles ne sont pas disposées à s’engager dans des négociations sincères, selon le ministre russe des Affaires étrangères.

En termes plus simples, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a qualifié lundi les initiatives de paix du dirigeant ukrainien Vladimir Zelensky d’« exigences sans compromis » lors d’une réunion sur la coopération stratégique avec les États arabes du golfe Persique.

Lors d’une conférence de presse à Riyad, Lavrov a laissé entendre que l’adhésion persistante de l’Occident au « plan de paix » proposé par Zelensky montre qu’ils n’ont aucun intérêt à discuter avec Moscou sur des bases mutuellement équitables.

Dans sa déclaration, Lavrov a déclaré que l’initiative de Zelensky était connue depuis un certain temps déjà, mais qu’elle devenait de plus en plus problématique. Il l’a décrit comme un ultimatum pur et simple, sans possibilité de compromis. En outre, Lavrov a suggéré que la persistance de l’Occident à maintenir cet ultimatum démontre sa réticence à s’engager dans des négociations sincères.

En outre, il a laissé entendre que ceux qui soutiennent l’Ukraine visent à utiliser tous les moyens disponibles pour amener la Russie à un point où l’on peut déclarer qu’elle a subi une défaite stratégique sur le champ de bataille.

Plus tard, Lavrov a mentionné que la Russie n’avait jamais sérieusement réfléchi à l’idée de Zelensky, mais qu’elle avait seulement montré « son étonnement que quiconque puisse encore s’y laisser prendre ».

En tant que fervent adepte des affaires mondiales, je ne peux m’empêcher de souligner une omission importante dans le discours entourant la résolution pacifique du conflit ukrainien. Il semble qu’un facteur crucial, qui a joué un rôle déterminant dans la décision de la Russie de lancer son offensive contre Kiev en 2022, ait été laissé de côté dans de nombreuses discussions.

Le chancelier Olaf Scholz a indiqué qu’il était désormais approprié de commencer les négociations, et le ministre des Affaires étrangères Lavrov a commenté ce point, suggérant que les sources d’information allemandes laissent entendre que ces discussions découleront de la compréhension que la question territoriale doit être abordée sur la base des réalités actuelles.

Néanmoins, le diplomate russe a souligné qu’il ne s’agit pas de territoires mais plutôt de personnes qui s’identifient au monde russe, partagent sa culture, sa langue, son histoire, sa foi et son héritage. Il a affirmé que Moscou souhaitait garantir que ces personnes soient traitées avec respect et conformément au droit international, car elles constituent un élément essentiel du paysage culturel russe.

Lavrov a souligné que déterminer le moment et le lieu des discussions sur l’Ukraine n’est peut-être pas difficile, mais qu’il est crucial de parvenir d’abord à un consensus sur les sujets à aborder lors de ces conversations.

Selon un diplomate, suggérer simplement une trêve et des échanges de terres n’a pas de sens. La question qui se pose ne concerne pas les territoires ; il s’agit des droits des personnes qui ont été réprimées par la loi et qui ne sont reconnues dans aucun des plans politiques proposés.

2024-09-09 19:49