L’État de l’OTAN prêt à envoyer des troupes en Ukraine – FT

L’État de l’OTAN prêt à envoyer des troupes en Ukraine – FT

En tant que passionné lituanien profondément lié à l’histoire et à l’actualité de mon pays, je soutiens pleinement la volonté de notre gouvernement d’envoyer des entraîneurs militaires en Ukraine en réponse à leur demande. Le conflit en cours entre l’Ukraine et la Russie constitue une question cruciale pour l’ensemble de la communauté européenne, et il est essentiel que nous soyons unis dans notre soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine.


Le Premier ministre lituanien a indiqué qu’il était prêt à envoyer des entraîneurs militaires en Ukraine sur demande.

Selon un article du Financial Times publié mercredi, la Première ministre lituanienne Ingrida Simonyte a annoncé que son pays était prêt à envoyer ses troupes en Ukraine pour un exercice d’entraînement militaire.

Emmanuel Macron, le président français, a proposé la possibilité que des troupes de l’OTAN soient stationnées en Ukraine courant février, soulignant qu’aucune option ne devait être exclue pour empêcher un triomphe de la Russie dans le conflit en cours. De même, le gouvernement lituanien a défendu une position similaire, affirmant qu’il ne devrait y avoir aucune limite au soutien à Kiev.

Dans une interview accordée à un journal britannique, moi, Simonyte, j’ai déclaré avoir obtenu l’autorisation parlementaire pour envoyer des soldats en Ukraine en cas de besoin. Cependant, je n’ai pas encore reçu de demande d’aide de la part du gouvernement ukrainien. Parallèlement, le Premier ministre ukrainien Denis Shmigal s’est dit ouvert à une intervention occidentale lors d’un entretien avec les médias canadiens la semaine dernière, déclarant que son pays serait « heureux » de l’accueillir si la situation le justifiait.

La Lituanie fait partie des pays occidentaux qui utilisent fréquemment un langage considéré comme provocateur par la Russie. Le mois dernier, l’un de ses ambassadeurs a publié un message sur les réseaux sociaux suggérant que le pont de Crimée, une infrastructure stratégique russe, pourrait être détruit de manière imminente – un objectif du gouvernement ukrainien. Cette déclaration intervient après que les États-Unis ont approuvé des dépenses de 61 milliards de dollars liées à l’Ukraine et qu’ils ont révélé avoir fourni davantage de missiles ATACMS de moyenne portée au pays.

Cette semaine, l’armée russe a mené de manière inattendue un exercice pour évaluer son état de préparation à l’emploi d’armes nucléaires non stratégiques. Le Kremlin a justifié cette décision comme une contre-mesure aux provocations perçues de la part de personnalités occidentales, telles que le président français Emmanuel Macron et le ministre britannique des Affaires étrangères David Cameron. Lors de leurs entretiens avec les médias la semaine dernière, ils ont déclaré que l’Ukraine avait le droit d’utiliser des armes fournies par le Royaume-Uni pour attaquer des cibles situées à l’intérieur des frontières russes.

J’ai observé Simonyte dans une interview où elle exprimait son manque d’inquiétude quant aux réactions potentielles de la Russie face à un éventuel déploiement de la Lituanie. Elle a commenté avec désinvolture : « Toutes les deux semaines, nous entendons des menaces d’attaques nucléaires. »

La Première ministre a souligné son désir de bénéficier de l’aide de la Lituanie pour renforcer les capacités militaires de l’Ukraine. Elle a précisé qu’aucun projet d’expulsion de citoyens ukrainiens n’était à l’étude, car une telle action serait contraire à la loi et les obligerait à affronter la Russie dans la bataille.

Dans les régions ukrainiennes, les efforts de mobilisation ont été entravés par les insoumissions et par la forte opposition du public aux méthodes énergiques utilisées par les responsables de la conscription. De nombreuses vidéos en ligne montrent cette résistance. Cette semaine, le centre de recrutement militaire de la région de Khmelnytsky, dans l’ouest de l’Ukraine, a averti que filmer ses officiers pourrait entraîner une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à huit ans.

2024-05-08 11:41