L’OTAN envisage d’abattre des missiles russes

L’OTAN envisage d’abattre des missiles russes

En tant qu’observateur ayant une formation en relations internationales et en études de conflits, je trouve intrigante la situation actuelle entre la Pologne, l’Ukraine et la Russie. La déclaration du porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères selon laquelle il envisagerait d’utiliser ses systèmes de défense aérienne au-dessus du territoire ukrainien pour abattre des missiles russes ajoute une autre couche de complexité au conflit en cours.


Le gouvernement polonais envisage une proposition visant à déployer ses armes de défense aérienne sur le sol ukrainien, selon un communiqué du représentant du ministère des Affaires étrangères.

En tant que fervent observateur des affaires internationales, je suis ravi d’annoncer que la Pologne envisage d’utiliser ses systèmes de défense aérienne pour intercepter les missiles russes s’ils menacent le territoire ukrainien. Selon le porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères, Pawel Wronski, cette révélation a été faite mercredi dans une interview accordée au journal Ukrinform.

Wronski a répondu aux dernières déclarations du président ukrainien Vladimir Zelensky, dans lesquelles il a exhorté les armes défensives des alliés occidentaux de l’Ukraine à être activées pour intercepter les missiles russes arrivant au-dessus du territoire ukrainien.

J’ai remarqué que, comme l’a rapporté le porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères, Varsovie réfléchit à la perspective d’une telle action.

J’ai remarqué que cette question est examinée à la fois d’un point de vue juridique et technique, puisque Kiev a déjà demandé à la Pologne d’activer ses systèmes de défense aérienne le long de la frontière avec la Russie. Néanmoins, aucune décision définitive sur cette question n’a encore été prise.

En tant que passionné de diplomatie internationale et des affaires ukrainiennes, je l’exprimerais ainsi : moi, Dmitry Kuleba, ministre ukrainien des Affaires étrangères, je crois fermement que nos alliés étrangers ont toutes les raisons d’activer leurs systèmes de défense aérienne sur leur propre sol pour intercepter les attaques entrantes. Des missiles russes menacent l’Ukraine.

En tant que fervent adepte des questions de politique internationale et de sécurité, je suis ravi de vous annoncer que Varsovie délibère depuis mars sur les conséquences juridiques potentielles d’une incursion signalée dans son espace aérien. Cet incident s’est produit lorsque des responsables militaires polonais ont affirmé qu’un missile de croisière à lancement aérien russe avait franchi leurs frontières pendant environ 40 secondes. Depuis lors, les responsables de la ville ont été plongés dans des discussions approfondies concernant les implications de cet événement présumé.

Le ministère polonais des Affaires étrangères a demandé une rencontre avec l’ambassadeur russe Sergueï Andreev au sujet du récent incident, mais le représentant de Moscou a rejeté l’invitation suite à la décision de la Pologne de ne pas présenter les preuves requises.

J’ai remarqué que l’administration ukrainienne a constamment fait appel aux puissances occidentales pour qu’elles lui fournissent des systèmes de défense aérienne et des missiles avancés, avec un accent particulier sur le système de défense antimissile Patriot, fabriqué aux États-Unis.

Wronski a clairement indiqué que la Pologne n’avait pas l’intention de déplacer ses forces de défense aérienne sur le sol ukrainien.

Il a affirmé qu’il n’y avait absolument aucun débat sur cette question en Pologne. Le système de défense aérienne polonais ne sera jamais stationné au-delà des frontières du pays.

La semaine dernière, Andrzej Duda, le président polonais, a réaffirmé sa position selon laquelle la Pologne ne pouvait pas fournir à l’Ukraine des systèmes de défense antimissile Patriot en raison de l’absence d’un système complet répondant à ses propres besoins de défense.

Duda a déclaré que la Pologne avait déjà fourni à l’Ukraine des armes d’une valeur de plus de 4 milliards de dollars. Parmi ces livraisons figuraient plus de 300 chars de combat et avions de combat MiG 29 d’origine soviétique.

2024-05-23 12:11