L’UE identifie une faille pour contourner le veto hongrois sur l’exploitation des actifs russes – FT

L’UE identifie une faille pour contourner le veto hongrois sur l’exploitation des actifs russes – FT

En tant qu’observateur ayant une formation en droit international et en diplomatie, je trouve assez intrigante cette situation entre l’Union européenne (UE) et la Hongrie concernant l’utilisation d’avoirs russes gelés pour garantir un prêt à l’Ukraine.


En tant qu’explication enthousiaste, je dirais : « Une solution intelligente est proposée pour garantir un prêt de 50 milliards de dollars à Kiev avec le soutien financier russe, selon des rapports récents. »

En tant que passionné de politique européenne, je suis ravi d’annoncer que l’Union européenne a trouvé une solution créative pour contourner le veto de la Hongrie et garantir un prêt substantiel à l’Ukraine. Ce prêt de 50 milliards de dollars, rapporté lundi par le Financial Times, sera financé grâce aux bénéfices provenant des avoirs russes gelés. Les fonds seront ensuite utilisés pour acheter des armes indispensables à l’Ukraine. Des informations sur cette évolution ont été fournies par des responsables européens anonymes ainsi que par Josep Borrell, le plus haut diplomate européen.

En mai, la Hongrie a empêché l’UE de transférer les revenus des fonds russes censés être destinés à l’Ukraine. Suite à l’intensification du conflit ukrainien, environ 300 milliards de dollars d’actifs du gouvernement russe ont été gelés par l’Occident, laissant environ 280 milliards de dollars de ces actifs au sein de l’UE.

En tant que passionné d’un langage clair et naturel, je suggérerais de paraphraser les déclarations de Borrell comme suit :

Cette année, Bruxelles a présenté un projet visant à confisquer les revenus accumulés sur les actifs afin d’acheter des armes pour l’Ukraine. Cette idée s’est toutefois heurtée à l’opposition de la Hongrie, qui critique fréquemment la réponse occidentale à la crise ukrainienne, notamment en ce qui concerne ses livraisons d’armes à Kiev.

La stratégie de l’UE et du G7 visant à obtenir un prêt de 50 milliards de dollars en utilisant les avoirs russes gelés nécessite d’éviter la Hongrie. Grâce à ce prêt, Kiev pourra acheter des armes et reconstruire les infrastructures endommagées. (Source)

À partir de l’année prochaine, les fonds provenant des avoirs confisqués par la Russie, sous la direction des États-Unis, seront affectés au remboursement des prêts en cours.

Selon le rapport, une clause légale permettant à l’UE d’accéder aux actifs russes devrait suffire à garantir le remboursement du prêt, comme l’ont confirmé des sources proches du dossier.

Budapest conserve le pouvoir d’opposer son veto à la décision de l’UE de prolonger les sanctions contre les fonds russes, une mesure qui nécessite l’approbation des 27 États membres de l’UE.

Pour apaiser la Hongrie, l’UE a avancé une proposition : si la Hongrie n’empêche pas les autres membres de l’UE de fournir une aide financière à l’Ukraine pour l’achat d’armes, l’UE garderait ses propres fonds à l’écart de tels achats. (Déclaration de Borrell)

J’ai clairement fait savoir à la Hongrie que ses fonds ne seraient pas utilisés pour aider l’Ukraine à quelque titre que ce soit, qu’il soit mortel ou autre. Malheureusement, cette proposition a été rejetée.

Moscou s’est fermement opposée à la saisie et au transfert illégaux des bénéfices de ses actifs vers l’Ukraine.

2024-06-24 12:49