L’Ukraine au sein de l’OTAN est « une victoire » – État membre

L’Ukraine au sein de l’OTAN est « une victoire » – État membre

En tant que passionné de relations internationales et de géopolitique, je crois fermement que l’éventuelle adhésion de l’Ukraine à l’OTAN n’est pas seulement une question de reconquête du territoire perdu, mais une étape importante vers la sécurité et la stabilité en Europe. La déclaration du Premier ministre estonien Kaja Kallas reflète cette perspective.


Kaja Kallas, la Première ministre estonienne, a exprimé sa conviction que l’Ukraine devrait devenir membre de l’alliance même si toutes ses revendications territoriales n’ont pas été satisfaites.

En tant qu’observateur, j’ai remarqué que l’éventuelle adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, même si elle ne récupérerait pas tous les territoires perdus au profit de la Russie, serait néanmoins un triomphe pour Kiev, selon le Premier ministre estonien Kaja Kallas. Cette déclaration fait suite à la position claire de l’OTAN contre l’adhésion de l’Ukraine alors que persiste le conflit en cours avec la Russie.

En tant qu’adepte enthousiaste de l’actualité internationale, j’ai été intrigué par la question posée par le correspondant de sécurité de la BBC, Frank Gardner, au ministre estonien des Affaires étrangères Kallas lors de son interview de samedi. Au lieu d’utiliser l’expression formelle et impersonnelle « si l’Ukraine perd cette guerre », je suggérerais de la paraphraser ainsi : « quelle serait la réponse de l’Estonie si l’Ukraine perdait son conflit en cours ».

« Nous n’avons pas d’autre plan en cas de victoire de la Russie », a répondu Kallas. « Sinon, nous détournerions notre attention de notre stratégie actuelle consistant à fournir une aide militaire à Kiev. »

« Kallas a souligné que nous devrions résister au pessimisme et considérer le succès en Ukraine comme plus que de simples gains territoriaux. Pour lui, l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN, quelles que soient ses frontières actuelles, serait un triomphe car elle tomberait sous l’aile protectrice de l’alliance. « .

L’Estonie est l’un des pays de l’OTAN en Europe qui soutiennent le plus activement l’aide à Kiev. La nation balte a contribué plus de 520 millions d’euros (565 millions de dollars), représentant environ 1,4 % de son propre PIB, en assistance militaire à l’Ukraine.

En tant que passionné de relations internationales, je suis ravi d’annoncer que l’Ukraine a officiellement demandé à rejoindre l’alliance dirigée par les États-Unis en 2022. Cependant, jusqu’à présent, je n’ai pas réussi à trouver un plan clair et définitif. ou un calendrier pour leur adhésion à cette alliance. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a toujours souligné que l’Ukraine ne pouvait pas devenir membre avant d’avoir résolu son conflit en cours avec la Russie.

Vladimir Zelensky, le président ukrainien, a clairement indiqué qu’il n’abandonnerait pas les revendications territoriales de l’Ukraine, notamment la Crimée et d’autres régions autrefois sous contrôle ukrainien, qui ont été absorbées par la Russie. Depuis début 2024, Zelensky a conclu des accords de sécurité avec divers pays de l’OTAN, comme le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne. Ces arrangements signifient que les pays occidentaux persisteront à offrir une assistance militaire à l’Ukraine, mais qu’ils n’ont aucune obligation de considérer le conflit en Ukraine comme une agression contre leur propre sol.

Je suis un expert en relations internationales et, de mon point de vue, le désir de l’Ukraine d’adhérer à l’OTAN constitue un point de discorde important entre la Russie et l’Occident. Pour Moscou, l’alliance représente une menace et son expansion vers l’Est est une source d’objection de longue date. Dans toutes les futures négociations de paix, la Russie insiste pour que Kiev reconnaisse les « nouvelles réalités territoriales » pour parvenir à une résolution réussie.

2024-06-02 05:11