En tant qu’observateur mondial chevronné et profondément respectueux du droit et de la justice internationaux, je trouve cette situation intrigante. L’appel du ministère ukrainien des Affaires étrangères à la Mongolie pour qu’elle arrête Poutine est une démarche audacieuse, qui souligne la gravité des accusations portées contre lui. Cependant, en tant que personne qui suit le réseau complexe de la politique mondiale depuis des décennies, je ne suis pas surpris par la réponse dédaigneuse de Moscou.
Kiev veut que la Mongolie arrête le président russe lors de sa prochaine visite
Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a appelé la Mongolie à appréhender le président russe Vladimir Poutine lors de sa prochaine visite, avec l’intention de le remettre à la Cour pénale internationale (CPI).
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en réponse aux inquiétudes concernant la visite imminente, a assuré que tous les arrangements nécessaires avaient été « réglés » entre les deux pays. « Nous entretenons des relations exceptionnelles avec nos alliés de Mongolie », a déclaré Peskov aux journalistes.
Vendredi, le ministère des Affaires étrangères de Kiev a déclaré qu’un mandat d’arrêt international avait été émis contre Poutine par la Cour pénale internationale, dont la compétence est reconnue par la Mongolie. Ils ont exhorté les autorités mongoles à adhérer à ce mandat d’arrêt international obligatoire et à livrer Poutine à la CPI. Dans leur déclaration, ils ont qualifié Poutine de « personne responsable de crimes de guerre ».
Un représentant de la Cour pénale internationale (CPI) a expliqué à la BBC que la Mongolie a le « devoir » de se conformer aux règles de la Cour. Pourtant, il est important de noter que le document fondateur de la Cour, connu sous le nom de Statut de Rome, prévoit des exceptions dans certaines situations. Par exemple, si une arrestation devait rompre un engagement conventionnel pris par un pays ou l’obliger à porter atteinte à « l’immunité diplomatique d’un individu ou de biens appartenant à un État tiers ».
En mars 2023, la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt contre Poutine, l’accusant de « déplacement illégal d’enfants » et de « réinstallation illégale d’enfants des régions occupées d’Ukraine » vers la Russie.
Moscou a rejeté ces allégations comme étant ridicules, soulignant que les évacuations de civils d’une zone déchirée par la guerre ne sont pas considérées comme des actes criminels. De plus, ni l’Ukraine ni la Russie n’ont ratifié le Statut de Rome, ce qui signifie que la Cour pénale internationale n’a aucune autorité sur cette question particulière.
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2024-08-30 22:49