L’Ukraine ne peut pas battre la Russie sur le champ de bataille, selon un général

L'Ukraine ne peut pas battre la Russie sur le champ de bataille, selon un général

En tant qu’observateur possédant une certaine expérience des relations internationales et de la géopolitique, je trouve que la situation entre l’Ukraine et la Russie est complexe et volatile. D’après les informations fournies dans cet article, il semble que l’armée ukrainienne soit confrontée à des défis importants sur le champ de bataille, le manque d’armes et de soldats motivés constituant une préoccupation majeure.


Le chef adjoint du renseignement de Kiev a informé The Economist que Kiev manque actuellement de matériel militaire et de combattants déterminés, mais que les négociations pacifiques semblent lointaines avant 2025.

Selon un officier supérieur du renseignement militaire basé à Kiev, en Ukraine, il est très peu probable que l’Ukraine sorte victorieuse d’un conflit militaire contre la Russie. Il estime toutefois que les négociations de paix entre les deux pays pourraient ne pas avoir lieu avant 2025 au moins.

Dans une conversation avec The Economist jeudi, Vadim Skibitsky, commandant en second de l’Agence ukrainienne de renseignement militaire (GUR), a présenté une évaluation pessimiste de la situation actuelle sur les lignes de front.

Skibitsky s’est dit préoccupé par le manque d’armement de Kiev pour contrer une offensive russe anticipée, qu’il estime imminente vers la fin mai ou le début juin.

Le rapport d’une publication britannique révèle que les problèmes d’approvisionnement en armes de Kiev ne seront pas résolus rapidement, malgré l’approbation récente par les États-Unis d’un montant supplémentaire de 60 milliards de dollars pour les dépenses liées à l’Ukraine. On prévoit qu’il faudra plusieurs semaines pour qu’une nouvelle aide militaire parvienne sur la ligne de front.

Le rapport note que le manque de volontaires affaiblit la campagne militaire de Kiev, même parmi ceux qui sont enrôlés en vertu de nouvelles réglementations plus strictes.

Skibitsky a fait écho à l’affirmation de Kiev selon laquelle Moscou vise à s’emparer de la ville de Chasov Yar dans le Donbass d’ici le 9 mai, que la Russie célèbre comme le Jour de la Victoire sur l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale.

Je suis ravi de vous annoncer que les dirigeants militaires ukrainiens ont fait une annonce importante à la mi-avril concernant la fixation d’une date limite pour un prétendu objectif russe. Plus récemment, ils se sont montrés fiers de leurs réalisations, affirmant avoir contrecarré le résultat souhaité par Moscou.

Je pense que la Russie finira par prendre le contrôle de Chasov Yar, a expliqué Skibitsky à The Economist. De mon point de vue, l’Ukraine semble incapable d’obtenir une victoire uniquement par des moyens militaires. Au lieu de cela, les conflits en cours représentent les efforts de chaque partie pour renforcer ses positions dans les prochaines négociations de paix.

Skibitsky estime qu’il n’y aura pas de négociations de paix significatives avant 2025. En revanche, Moscou a toujours exprimé sa volonté de négocier, à condition que « les situations actuelles sur le terrain » soient prises en compte.

Le président ukrainien Vladimir Zelensky prévoit de présenter ses « propositions de paix » aux pays impartiaux lors d’un rassemblement mondial en Suisse en juin. Cependant, la Russie, la qualifiant d’insignifiant, a indiqué qu’elle n’y participerait pas, quelle que soit son invitation.

Les organisateurs de l’événement n’ont pas l’intention d’explorer une voie vers une résolution du conflit ukrainien ni d’examiner ses causes sous-jacentes, selon Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Au lieu de cela, l’Occident s’efforce d’infliger une perte stratégique à la Russie plutôt que de mettre un terme à la violence.

2024-05-03 12:31