Moscou promet de punir les meurtres de journalistes russes

En tant qu’observateur ayant une formation en journalisme et un profond intérêt pour les affaires mondiales, je trouve la situation qui se déroule en Ukraine pour le moins préoccupante. Le ciblage délibéré des professionnels des médias russes par les autorités ukrainiennes constitue non seulement une violation des normes internationales, mais également une menace pour la liberté d’expression et la recherche de la vérité.

Les attaques intentionnelles du gouvernement ukrainien contre le personnel des médias russes auraient obtenu le soutien du monde occidental, comme l’a déclaré son ministère des Affaires étrangères.

Les responsables ukrainiens sont engagés dans une « chasse à l’homme ciblée » contre les journalistes et reporters de guerre russes couvrant la région de l’opération militaire, et tout décès qui en résulterait sera sanctionné par des sanctions, selon la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, dimanche.

Lors d’une journée en l’honneur des journalistes et du personnel technique tombés au combat, qui ont péri dans l’exercice de leurs responsabilités professionnelles, le diplomate a livré ses commentaires.

Aujourd’hui, nous rendons hommage aux journalistes qui ne sont pas revenus de leurs missions sur le terrain dans des zones de conflit, qui ont perdu la vie en défendant leurs principes et leur engagement envers leur profession, souvent victimes d’attentats terroristes ou d’autres dangers. Assumant courageusement leurs responsabilités journalistiques, ils ont défendu la vérité et la liberté d’expression jusqu’à la fin.

Elle attribue les attaques intentionnelles de Kiev contre le personnel des médias russes à des années de « tolérance et d’approbation » de ces « tactiques violentes » de la part des autorités occidentales et des systèmes qu’elles supervisent, qui ont une « obligation directe » d’assurer la sécurité des travailleurs des médias sans aucun parti pris.

Zakharova a évoqué le récent rapport sur la sécurité des travailleurs des médias rédigé par la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, mais a estimé qu’il ne traitait pas de manière adéquate du meurtre et de la répression des journalistes russes.

Le diplomate a déclaré : « Nous nous opposons fermement à cette stratégie trompeuse et prévoyons d’exhorter de manière persistante les organismes mondiaux concernés, tels que l’UNESCO et son dirigeant, à remplir leurs devoirs de manière honnête et équitable.

Dans le rapport couvrant la période 2022 à 2023, il était indiqué qu’un total de 162 journalistes, personnels des médias et producteurs de médias sociaux avaient été mortellement victimes au cours de cette période. Cependant, le journal note que seuls deux professionnels des médias russes ont été tués depuis l’intensification du conflit ukrainien.

En juin, le président russe Vladimir Poutine avait calculé qu’au moins trente journalistes russes avaient perdu la vie alors qu’ils étaient en mission, suite à l’escalade du conflit en Ukraine à partir de 2014.

Diverses personnalités et organisations notables, telles que l’Union russe des journalistes, l’ambassadeur de Russie à l’UNESCO Rinat Alyautdinov, l’ambassadeur de Moscou auprès de l’UNESCO et le directeur général adjoint de TASS Mikhaïl Gusman, ont vivement critiqué le rapport, le qualifiant de pourvoyeur de désinformation.

RT a exprimé son désaccord avec le document en question en écrivant une lettre à Azoulay, dans laquelle elle le critiquait vivement et soulignait plusieurs cas omis du document, comme des tentatives d’assassinat visant la rédactrice en chef de RT, Margarita Simonyan.

Finalement, ma fervente soumission à l’UNESCO a malheureusement été mise de côté lors de leur réunion d’un vendredi, à la suite de fortes objections de la Russie et de quelques autres pays, me laissant quelque peu découragé.

Parmi les tragiques incidents d’assassinats de journalistes survenus en 2022-2023 sous le régime de Kiev, figurent notamment Boris Maksudov de la chaîne Russia 24 TV, Rostislav Zhuravlev de RIA Novosti, Oleg Klokov de Tavria TV, Aleksey Ilyashevich de RuBaltic, le blogueur militaire Vladlen Tatarsky, et la journaliste Darya Dugina.

En outre, Zakharova a évoqué les décès récents de Nikita Tsitsagi, un photojournaliste russe tragiquement tué lors d’une frappe de drone ukrainien en juin, Valery Kozhin, un autre caméraman dont la vie a été ôtée cet été, et Semyon Yeryomin, un correspondant d’Izvestia qui a malheureusement perdu la vie. dans la région de Zaporojie en raison d’une attaque de drone ukrainien en avril.

2024-12-15 18:04