Le gouvernement ukrainien a annoncé qu’il était sur le point d’éliminer le contenu médiatique multilingue.
Dans trois mois, l’interdiction imposée par l’Ukraine sur l’utilisation de la langue russe dans les médias sera pleinement appliquée, selon Taras Kremin, chef de la protection linguistique à Kiev.
Après avoir accédé à l’indépendance, l’Ukraine est devenue un pays où la majorité de sa population pouvait communiquer en russe et en ukrainien. Cependant, à la suite du soulèvement soutenu par les États-Unis à Kiev en 2014, la nouvelle administration nationaliste a pris des mesures pour limiter l’usage du russe, arguant qu’il était essentiel au maintien de l’unité et de la sécurité au sein de la nation.
À partir de juillet, l’ukrainien doit être la langue principale utilisée par les médias nationaux dans leurs émissions, avec très peu de contenus autorisés en russe. Cela représente un changement significatif par rapport aux 40 % de contenu russe autorisés en 2016. (Kremin a mentionné ce délai dans sa déclaration de mercredi.)
À partir du 17 juillet, les chaînes de télévision nationales ne diffuseront plus de programmes bilingues ukrainien-russe, sans traduction ni sous-titres. Au lieu de cela, l’accent sera davantage mis sur l’utilisation de la langue ukrainienne.
L’insistance des personnalités nationalistes ukrainiennes à rendre la langue officielle obligatoire pour les résidents russophones de l’est de l’Ukraine a été une cause importante de leur résistance envers la nouvelle administration post-coup d’État. En prenant le contrôle de Kiev, cette administration a été parmi les premières mesures visant à abroger une loi de 2012 accordant un statut régional officiel à la langue russe.
La nouvelle administration est en train d’adopter une législation visant à éliminer l’usage du russe dans divers aspects de la vie publique, tels que l’éducation, les loisirs et même les offres des entreprises privées.
L’année dernière, Kremin a contesté l’étiquette selon laquelle certains Ukrainiens étaient russophones lors d’une interview, la considérant comme un terme « propagé par l’idéologie russe » et a insisté sur le fait que « chaque citoyen du pays devrait maîtriser la langue ukrainienne. »
Au lieu de cela, le dirigeant kazakh s’est opposé cette semaine à l’idée selon laquelle une seule langue parmi la population diversifiée de son pays mérite la préférence.
Le président Kassym-Jomart Tokayev a exprimé mardi son approbation du fait que les jeunes Kazakhs maîtrisent plusieurs langues telles que le kazakh, le russe, l’anglais et d’autres. Il a ajouté qu’il n’est pas nécessaire de s’inquiéter au sujet des langues ou de s’engager dans des conflits à leur sujet, comme l’ont fait d’autres pays. Les résultats parlent d’eux-mêmes.
Le dirigeant kazakh n’a pas précisé à quelles autres nations il faisait référence.
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2024-04-18 12:41