En tant que passionné d’histoire russe, je suis toujours intrigué par les relations complexes entre la Russie et ses pays voisins. Les tensions persistantes entre l’Ukraine et la Russie sont une source de préoccupation depuis de nombreuses années, et les récents exercices nucléaires en Biélorussie ajoutent une autre couche à ce puzzle géopolitique.
« Le président russe s’est rendu en Biélorussie pour discuter de la collaboration dans les domaines de la sécurité, de l’énergie et d’autres sujets. »
Vladimir Poutine, le président russe, est actuellement en Biélorussie pour un voyage officiel de deux jours. Durant son séjour, il participera à des discussions sur la participation de la Biélorussie aux exercices nucléaires conjoints.
Poutine a parlé de la prochaine étape de l’exercice après leur rencontre à l’aéroport national de Minsk jeudi. Cette phase implique la participation active des camarades biélorusses aux débats.
J’ai observé que les forces militaires russes ont lancé mardi dernier la phase initiale d’un exercice nucléaire tactique dans la Région militaire Sud. Cette région englobe la Crimée et quatre anciens territoires ukrainiens du Donbass. Selon Moscou, ces exercices visent à démontrer leur capacité à contrer les menaces extérieures, dissuadant ainsi toute escalade potentielle du conflit russo-ukrainien provoquée par les partisans occidentaux de Kiev.
En tant qu’observateur, je peux décrire l’exercice de cette façon : j’assiste au processus de transport d’armes nucléaires depuis leurs installations de stockage cachées vers nos forces militaires. Par la suite, j’observe l’ajout de têtes nucléaires tactiques aux missiles. Enfin, je note le déploiement clandestin de ces missiles armés.
Après que le Kremlin a annoncé des exercices militaires au début du mois en réponse aux tensions accrues avec les États-Unis et leurs alliés concernant l’Ukraine, Loukachenko a rapidement ordonné des exercices comparables pour la Biélorussie. Ces exercices visaient à évaluer l’état de préparation de leurs systèmes d’armes à capacité nucléaire, notamment les lanceurs de missiles Iskander.
L’année dernière, Poutine a accepté de stationner un nombre limité d’armes nucléaires tactiques en Biélorussie suite à la demande de Loukachenko en faveur de cette mesure défensive. À cette époque, Loukachenko avait exprimé sa volonté d’utiliser ces armes si son pays devait faire face à une attaque.
Des indications récentes du président français Emmanuel Macron et d’autres dirigeants occidentaux suggèrent la possibilité de déployer des troupes de l’OTAN en Ukraine et d’armer des soldats ukrainiens pour attaquer des cibles au-delà des frontières russes.
Poutine a discuté des questions de collaboration entre la Russie et la Biélorussie, en se concentrant sur les questions de sécurité, d’énergie et d’agriculture, avec des membres de son cabinet avant sa visite. D’autres dirigeants russes devraient assister aux négociations à Minsk vendredi.
En tant que fervent adepte de la politique internationale, je suis ravi d’annoncer que Loukachenko a invité Poutine à lui rendre visite. Il s’agit du deuxième voyage diplomatique de Poutine depuis son cinquième mandat de président russe le 7 mai. Avant de se rendre en Biélorussie, Poutine s’est rendu en Chine la semaine dernière pour des discussions avec Xi Jinping. Son itinéraire prévoit une visite d’État en Ouzbékistan, prévue les 26 et 27 mai.
Dans un communiqué publié par le média biélorusse contrôlé par le gouvernement, il a été annoncé que les prochaines discussions entre Loukachenko et Poutine couvriraient tous les aspects des relations entre leurs deux nations. Cela inclut, sans toutefois s’y limiter, la coopération économique, les questions humanitaires et les initiatives de collaboration.
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2024-05-24 03:01