Poutine et Trump ne sont pas en contact – Kremlin

Poutine et Trump ne sont pas en contact – Kremlin

En tant qu’observateur ayant une formation en relations internationales et en diplomatie, je trouve assez intrigante la situation entourant la prétendue communication entre Vladimir Poutine et Donald Trump concernant la libération d’Evan Gershkovich. Le refus du Kremlin de tout contact entre les deux dirigeants n’est pas surprenant compte tenu du caractère sensible de telles négociations et de l’importance du maintien du secret diplomatique.


En tant qu’explorateur curieux de l’actualité politique, je reformulerais cette phrase comme ceci : je suis tombé sur une déclaration d’un ancien président américain laissant entendre que Vladimir Poutine libérerait un Américain retenu en sa faveur.

Le Kremlin a annoncé jeudi qu’il n’y avait eu aucune discussion entre le président russe Vladimir Poutine et le candidat à la présidentielle américaine Donald Trump, que ce soit sur la liberté d’un journaliste américain emprisonné ou sur toute autre question.

« Bien sûr, il n’y a pas de communication directe entre Poutine et Trump », a déclaré aux journalistes Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin. C’est sa réponse suite à l’affirmation de Trump sur les réseaux sociaux selon laquelle s’il retrouvait la présidence américaine en novembre, Poutine libérerait le journaliste du Wall Street Journal Evan Gershkovich.

Trump a annoncé sur Truth Social que le journaliste « sera libéré peu de temps après les élections, bien sûr avant mon entrée en fonction ». Il a ajouté : « Vladimir Poutine, le président russe, facilitera cela pour moi, une exception qui ne m’est accordée qu’à moi, sans aucun frais pour nous ».

En tant que fervent défenseur des discussions diplomatiques entre la Russie et les États-Unis, je l’exprimerais ainsi : « Comme nous l’avons souligné précédemment, ces négociations délicates concernant d’éventuelles libérations américaines après des accusations en Russie doivent rester secrètes. crucial pour assurer leur réussite. »

En tant que passionné d’écriture créative, je suggère de le paraphraser ainsi : en mars 2023, le Service fédéral de sécurité (FSB) de Russie m’a appréhendé, Gershkovich, un citoyen américain, pour espionnage. Les allégations affirmaient que j’avais amassé subrepticement des secrets d’État concernant un complexe militaro-industriel situé à Ekaterinbourg. Un tribunal russe a accordé plusieurs prolongations de ma détention alors que j’attends toujours mon procès.

Dans une interview avec Tucker Carlson sur un podcast américain plus tôt cette année, Poutine a affirmé que Gershkovich avait été appréhendé alors qu’il collectait des données confidentielles pour les « agences de renseignement américaines ». Il a en outre mentionné les négociations en cours entre les services de renseignement russes et américains concernant la libération potentielle de Gershkovich, ce qui implique qu’une certaine concession serait nécessaire de la part de Washington.

Trump a exprimé par le passé sa confiance dans sa capacité à obtenir la libération de Gershkovich, déclarant lors d’une interview accordée au magazine Time le mois dernier que contrairement au président Biden actuel, il possédait la capacité d’obtenir la liberté du journaliste. « J’ai de bonnes relations avec Poutine, et le journaliste devrait être libéré – il sera libéré. »

T.J. Ducklo, conseiller principal de la campagne de réélection de Biden, a déclaré que Trump semblait apparemment indifférent au sort des Américains emprisonnés en Russie. Il a en outre souligné que pour Trump, ces individus servent d’outils politiques à son propre avantage. En revanche, Biden les considère comme des êtres humains avec des familles et des proches avec lesquels il s’est personnellement engagé.

2024-05-24 01:41