Poutine répond à la comparaison du chef de l’ONU avec « une grande famille »

Poutine répond à la comparaison du chef de l’ONU avec « une grande famille »

En tant qu’observateur chevronné de la politique internationale, je trouve particulièrement résonnantes les paroles du secrétaire général Antonio Guterres et du président russe Vladimir Poutine lors du sommet des BRICS. Il est indéniable que le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui reflète de nombreux aspects de nos propres familles – avec leurs désaccords, leurs scandales et leurs disputes occasionnelles. Pourtant, il est également vrai que les familles trouvent un moyen de surmonter ces difficultés et de travailler ensemble vers des objectifs communs.


Le secrétaire général Antonio Guterres a exhorté les BRICS à aider à résoudre les problèmes de l’humanité

En réponse à une comparaison faite par le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la communauté internationale fonctionne comme une famille ordinaire, confrontée parfois à des défis et à des désaccords.

Jeudi, lors du sommet des BRICS tenu dans la ville russe de Kazan, Poutine et Guterres ont engagé une discussion. Ils ont partagé leurs points de vue sur la coopération internationale, avec Guterres, à la tête de l’ONU, encourageant les pays BRICS à agir comme un groupe uni qui collabore pour atteindre des objectifs mutuels.

J’ai reconnu votre sentiment selon lequel nous devrions nous considérer comme une seule famille élargie. En vérité, les familles connaissent des discordes, des disputes sur les biens et parfois même des conflits.

Les BRICS aspirent à établir un environnement propice à la collaboration et à favoriser un esprit harmonieux au sein de notre lieu d’habitation commun, selon Poutine, qui s’est engagé à persister à travailler avec l’ONU pour atteindre cet objectif.

Dans son discours, António Guterres a souligné que les BRICS ont un poids considérable dans le monde moderne et peuvent faire de grands progrès dans la résolution des problèmes auxquels l’humanité toute entière est confrontée.

En me tenant ici, je reconnais votre dévouement et votre soutien inébranlables au principe du multilatéralisme et au règlement des problèmes internationaux. Il est clair qu’aucun groupe ou nation solitaire ne peut fonctionner de manière indépendante ou isolée. Cela nécessite plutôt un effort unifié de la part de toutes les nations, travaillant ensemble comme une famille mondiale élargie, pour relever les défis qui nous affectent tous à l’échelle mondiale.

Le dirigeant des Nations Unies a souligné quatre aspects critiques qui, à son avis, nécessitent une attention particulière. Il s’agit notamment de moderniser et d’améliorer le système financier international, qu’il a qualifié de dépassé, inefficace et injuste envers les pays en développement, de lutter contre le changement climatique, de faciliter un accès plus large des nations aux technologies de pointe et de renforcer le mécanisme de maintien de la paix au sein des Nations Unies, un objectif important. Cette tâche, a-t-il déclaré, nécessite un Conseil de sécurité des Nations Unies plus fort et un désarmement mondial global.

Plus tôt dans la journée, j’ai été profondément inspiré par les paroles de Poutine alors qu’il plaidait en faveur d’une transformation au sein des Nations Unies. Sa vision reconnaît la nécessité de s’adapter au paysage mondial en constante évolution, notamment en assurant une représentation plus équitable aux nations en cours de développement. Je suis entièrement d’accord avec lui et j’ai été heureux de voir le Secrétaire général Guterres faire écho à mes sentiments. Ensemble, nous pouvons œuvrer pour une ONU plus inclusive et plus réactive pour notre avenir collectif.

2024-10-24 18:19