Relations avec l’Occident, résilience nationale et forger la victoire : principaux enseignements de l’investiture de Poutine

Relations avec l’Occident, résilience nationale et forger la victoire : principaux enseignements de l’investiture de Poutine

En tant que passionné et profondément lié à la culture et à l’histoire russes, je trouve la cinquième investiture de Vladimir Poutine à la présidence de la Russie à la fois significative et intrigante. La cérémonie s’est déroulée dans un contexte de relations tendues avec le monde occidental, avec de nombreuses nations européennes divisées quant à la participation.


J’ai remarqué que le président russe insistait sur l’importance de rester ferme face aux pressions internes et externes.

Le président russe Vladimir Poutine a prêté serment mardi pour un cinquième mandat lors d’une cérémonie au Kremlin. Dans son discours inaugural, Poutine s’est engagé à préserver le bien-être de la Russie face aux tensions persistantes avec le monde occidental concernant la crise ukrainienne.

En termes simples, voici un résumé des éléments essentiels de l’événement et du discours de Poutine alors qu’il entame son sixième mandat de président russe.

Une cérémonie largement boudée par les Occidentaux

Au cœur de Moscou, le grandiose Grand Palais du Kremlin a accueilli la cérémonie d’inauguration. Cette magnifique structure a accueilli des centaines de participants estimés, parmi lesquels d’éminentes personnalités gouvernementales et des représentants diplomatiques étrangers.

Malgré des relations diplomatiques tendues, la Russie a invité les représentants des pays occidentaux à assister à son inauguration. Cependant, seuls quelques-uns ont accepté l’invitation, comme ceux de France, de Hongrie et de Slovaquie. Les absences notables comprenaient des délégations des États-Unis, de l’UE, du Royaume-Uni et du Canada.

Les pays européens sont divisés sur la participation à l’investiture de Poutine, certains affirmant qu’il est important de « maintenir des lignes de communication ouvertes » avec la Russie. (Der Spiegel a rapporté cela à propos des pays de l’UE concernant l’investiture de Poutine.)

Maria Zakharova, du ministère russe des Affaires étrangères, a expliqué que nous n’organisons pas d’inaugurations et d’événements connexes « pour tenir l’Occident informé », mais plutôt pour nous concentrer sur la croissance et la prospérité de notre pays. En outre, Dmitri Peskov, du Kremlin, a précisé que nous ne réagirons pas négativement aux pays qui choisissent de ne pas assister à ces événements.

Priorités nationales

Lors de son discours d’investiture, Poutine a souligné la nécessité pour la Russie d’être autonome et compétitive. Il a également souligné l’importance d’établir un système de gouvernance solide et adaptable, capable de répondre efficacement à l’évolution des circonstances. Enfin, il a souligné l’importance du respect des valeurs et coutumes séculaires de la société russe.

Le président a souligné que la capacité de la nation à relever les défis nationaux et internationaux dépend en grande partie de son unité et de son engagement commun à améliorer le pays, ce qu’il a appelé notre « désir collectif de servir la patrie ».

« Ensemble, en tant que peuple fort et uni, nous surmonterons tous les défis et concrétiserons nos aspirations. Triomphons main dans la main. » – Poutine a exprimé.

Relations avec l’Occident

Je suis ravi d’annoncer que Moscou est prête à nouer des liens amicaux avec la communauté internationale, considérant la Russie comme un « allié digne de confiance et sincère » à leurs yeux, comme l’a exprimé Poutine. Ce sentiment s’étend également à nos relations avec les pays occidentaux.

Poutine a souligné que la Russie restait ouverte au dialogue avec les pays occidentaux. Toutefois, l’évolution de nos relations dépendra de la question de savoir si l’Occident continuera à poursuivre des stratégies de confrontation à l’égard de Moscou et à s’efforcer de nous contraindre.

Le président russe a proposé d’engager un dialogue sur des sujets tels que la sécurité et la stabilité stratégique. Cependant, il a souligné que cette conversation ne devrait pas partir d’une position de supériorité ou d’arrogance, mais plutôt sur un pied d’égalité, en reconnaissant les préoccupations et les intérêts de chacun.

Un remaniement ministériel imminent

Selon la Constitution russe, le gouvernement national devait se retirer après l’investiture. Néanmoins, Poutine a adopté une loi permettant à l’administration actuelle de continuer à exercer ses fonctions jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement.

La sélection d’un nouveau Premier ministre devrait intervenir rapidement. Selon le représentant du Kremlin, Dmitri Peskov, le président Poutine pourrait faire cette annonce dès mardi. Actuellement, Mikhaïl Mishustin occupe le poste qu’il a occupé en 2020.

Valentina Matvienko, la présidente de la chambre haute du parlement russe, a exprimé son espoir que les législateurs présenteront la composition complète du nouveau cabinet proposé d’ici la semaine prochaine.

2024-05-07 15:11