Ripple : un vétéran de la SEC taquine la voie d’appel potentielle dans le cadre d’un procès

En tant qu’investisseur crypto chevronné, doué pour déchiffrer le jargon juridique et attentif aux tendances du marché, je me trouve intrigué par les derniers développements de la saga Ripple-SEC. Ayant surmonté de nombreuses tempêtes de marché depuis les débuts du Bitcoin, j’ai appris à naviguer dans les eaux souvent dangereuses de l’incertitude réglementaire avec une bonne dose de scepticisme et de patience.

Au cours des sept derniers jours, la juge Analisa Torres a conclu le différend juridique entre Ripple et la SEC, imposant une amende de 125 millions de dollars à Ripple et lui interdisant de violer les lois sur les valeurs mobilières à l’avenir. Cette pénalité était inférieure aux 2 milliards de dollars souhaités par la SEC, entraînant une augmentation de la valeur du XRP de plus de 20 %.

Depuis que la SEC a déjà tenté – mais n’a finalement pas pu – de faire appel de la décision du juge Torres dans l’affaire Ripple, on se demande de plus en plus si elle peut faire un autre appel. L’accent pourrait être mis sur le thème des transactions secondaires et des sanctions imposées.

Dans une discussion sur l’affaire Ripple (anciennement connue sous le nom de Twitter), Marc Fagel, ancien directeur régional de la SEC, a donné son avis sur la façon dont un appel pourrait être structuré, le cas échéant. Il a donné un aperçu des orientations potentielles qu’un tel appel pourrait suivre.

Dans cette affaire, la Securities and Exchange Commission (SEC) a remporté la contestation des ventes institutionnelles, car il a été déterminé qu’elles avaient enfreint la loi. Cependant, Ripple a prévalu en ce qui concerne les ventes réalisées via des intermédiaires tiers, souvent appelées ventes « programmatiques ». Désormais, la SEC envisage de faire appel de la décision sur ces ventes programmatiques, et on s’attend à ce que Ripple réponde par un appel incident contre la décision initiale de ventes institutionnelles.

— Marc Fagel (@Marc_Fagel) 14 août 2024.

En résumé, Fagel a souligné que la Securational Commission (SEC) est sortie victorieuse en matière de ventes institutionnelles, tandis que Ripple a remporté du succès dans le domaine des ventes automatisées, qui impliquent des intermédiaires tiers. Le tribunal a déterminé que ces ventes automatisées n’étaient pas considérées comme une offre de titres non enregistrée.

Selon Fagel, si la SEC décide de faire appel, elle pourra tenter de contester la partie de la décision concernant les ventes programmatiques. De plus, les commentaires de Fagel suggèrent que dans un tel scénario, Ripple pourrait faire appel du verdict concernant les ventes institutionnelles.

Appel potentiel ?

Immédiatement après le prononcé du verdict, Stuart Alderoty, le principal conseiller juridique de Ripple, a parlé de l’issue de l’affaire lors d’une conversation avec CNBC. Au cours de cette discussion, il a évoqué la possibilité d’un appel de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis.

Alderoty a souligné que la SEC avait la possibilité de faire appel dans les 60 prochains jours, mais a plutôt choisi de souligner que Ripple se concentre sur la conclusion apportée par l’ordonnance. Le Ripple CLO a ensuite suggéré que si la SEC agissait raisonnablement, elle ne ferait probablement pas appel et tout le monde pouvait aller de l’avant.

Dans le différend juridique en cours impliquant Ripple, une incertitude importante persiste en raison de la longueur de la procédure d’appel. Cela implique qu’il est très peu probable qu’un verdict d’une juridiction supérieure dans cette affaire soit rendu avant 2025, et qu’une décision de la Cour suprême pourrait ne pas intervenir avant 2026 ou au-delà.

2024-08-15 15:53