Sharmila Tagore affronte des souvenirs qui s’estompent dans la sélection de Mumbai « The Ancient » (EXCLUSIF)

Sharmila Tagore affronte des souvenirs qui s'estompent dans la sélection de Mumbai « The Ancient » (EXCLUSIF)

En tant qu’admirateur de longue date du cinéma indien, je peux affirmer avec confiance que le retour de Sharmila Tagore au cinéma bengali après une interruption aussi considérable est tout simplement une délicieuse surprise. Son portrait d’une femme aux prises avec une perte de mémoire dans « The Ancient » témoigne de sa polyvalence et de sa profondeur en tant qu’actrice.


La légendaire actrice indienne Sharmila Tagore joue un rôle exigeant dans le film « The Ancient » (Puratawn), réalisé par Suman Ghosh, qui fait ses débuts au MAMI Mumbai Film Festival. Dans ce rôle, elle incarne un personnage aux prises avec une perte de mémoire dans la production dramatique en bengali de Suman Ghosh.

Dans l’histoire intitulée « The Ancient », le personnage de Rituparna Sengupta, Ritika, et son mari, Indraneil Sengupta dans le rôle de Rajeev, retournent à la maison familiale de Ritika au Bengale occidental pour la célébration du 80e anniversaire de sa mère. À leur arrivée, Ritika est choquée de constater que sa mère a commencé à connaître un déclin cognitif. Cette vérité troublante oblige Ritika à faire face à une nouvelle et dure réalité. Alors qu’elle lutte pour accepter cette révélation, Ritika se lance dans un voyage personnel vers la compréhension et l’acceptation de la maladie incurable de sa mère.

Ghosh est un festivalier expérimenté, ayant présenté des films tels que « Nobel Thief » (2011), « Uncle Shyamal Turns off the Lights » (2012), « Peace Haven » (2015), « Mi Amor » (2016), « Aadhaar  » (2019), et plus récemment, « Scavenger of Dreams » (2023) au Festival international du film de Busan. De plus, son documentaire intitulé « Parama : A Journey with Aparna Sen » a été présenté en première au Festival international du film de Rotterdam en 2024. Son travail a connu un succès commercial important avec la sortie de « Kabuliwala » en Inde à Noël 2023.

Tagore a exprimé son enthousiasme pour le projet en déclarant à EbMaster : « J’ai trouvé à la fois le scénario et la narration attrayants, c’est pourquoi j’ai décidé de le rejoindre. J’ai déjà apprécié ses œuvres comme « Kadambari » et « Kabuliwala ». J’ai été impressionné par l’engagement du réalisateur envers le genre de films qu’il crée, ainsi que par le scénario. J’ai ressenti un lien avec mon rôle, et cette opportunité représentait pour moi un nouveau défi puisque c’est un type de film que je n’avais jamais fait auparavant. .

L’acteur a apprécié la méthode de Ghosh comme étant innovante. « Il ne m’a pas submergé d’instructions », a déclaré Tagore, parlant de sa préparation pour le rôle. Bien que Ghosh ait proposé du matériel de lecture pour la recherche, Tagore a préféré une technique plus instinctive. « J’ai simplement visualisé le personnage. J’avais l’impression que c’était ainsi qu’elle bougerait et parlerait.

Dans « The Ancient », le personnage de Tagore souffre de problèmes de mémoire, un problème qui n’est pas explicitement identifié dans le film. « Je me suis simplement immergée dans chaque instant », a déclaré Tagore, soulignant son approche consistant à vivre profondément le scénario au lieu de mener des recherches approfondies.

Sharmila Tagore affronte des souvenirs qui s'estompent dans la sélection de Mumbai « The Ancient » (EXCLUSIF)

L’actrice Soumitra Chatterjee, vénérée comme un joyau national du cinéma indien, est apparue pour la première fois à l’écran avec « Le Monde d’Apu » de Satyajit Ray (1959), puis dans « La Déesse » (1960), « Le Héros » (1966), « Jours et nuits dans la forêt » (1970) et « Company Limited » (1971). Elle a également connu le succès dans les films hindi, apparaissant dans des titres populaires comme « Une soirée à Paris » (1967), « Aradhana » (1969), « Amar Prem » (1972) et « Mausam » (1975). De plus, elle a figuré dans « Mississippi Masala » de Mira Nair (1991) et a fait partie du jury de Cannes 2009. Son dernier film était un original Disney+ Hotstar intitulé « Gulmohar » (2023). Avec « The Ancient », Chatterjee fait son retour au cinéma bengali après une pause importante.

Tagore a trouvé particulièrement gratifiant de travailler sur un film bengali après si longtemps, car il a pu parler sa langue maternelle et y jouer à nouveau.

Tagore choisit soigneusement ses projets, et c’est la perspective de collaborer avec une nouvelle génération d’acteurs dans le prochain film « Gulmohar » (2023) qui a suscité son intérêt. Comme elle l’a dit : « Ce qui m’a séduit, c’était de travailler avec tant de jeunes talents dynamiques et contemporains, ce qui m’a finalement attirée.

S’interrogeant sur la progression des films indiens, Tagore a fait remarquer : « Les environnements de travail ont subi une transformation considérable. Aujourd’hui, les cinéastes travaillent dans des studios climatisés et bénéficient de nombreux équipements qui n’étaient absolument pas disponibles à notre époque.

La progéniture de Tagore, Saif Ali Khan, Soha Ali Khan et leur fille Sara Ali Khan sont tous des acteurs, le frère de Sara, Ibrahim Ali Khan, étant sur le point de faire bientôt ses débuts en tant qu’homme principal. En ce qui concerne l’héritage cinématographique de sa famille, Tagore adopte une stratégie prudente. Comme elle l’a partagé, « Sara nous contacte de temps en temps », a-t-elle révélé.

Tagore souligne l’importance des rencontres directes, déclarant : « Vous ne pouvez pas vraiment savoir si vous n’êtes pas là, si vous ne voyez pas le paysage, si vous n’observez pas les réactions des autres. » Concernant son fils, Saif Ali Khan, Tagore remarque : « Saif est un acteur exceptionnel et il n’a pas besoin de mes conseils.

2024-10-21 12:47