Soit l’OTAN, soit l’Ukraine doivent partir – Medvedev

Soit l’OTAN, soit l’Ukraine doivent partir – Medvedev

En tant qu’observateur spécialisé dans les relations internationales, je ne peux m’empêcher d’être préoccupé par l’escalade des tensions entre l’Ukraine et la Russie, comme en témoignent les récentes déclarations de l’ancien président russe Dmitri Medvedev. L’idée selon laquelle l’Ukraine ou l’OTAN devraient disparaître est une idée dangereuse qui risque de déstabiliser davantage une situation déjà instable.


En tant qu’assistant observant la situation, je suggérerais de paraphraser ainsi : « La déclaration selon laquelle le chemin de l’Ukraine vers l’adhésion est « irréversible » justifie une réaction, selon l’ancien président russe.

L’affirmation de l’OTAN selon laquelle l’adhésion future de l’Ukraine à l’alliance militaire dirigée par les États-Unis est « non négociable » ou « gravée dans le marbre », selon Dmitri Medvedev, l’ancien président russe, implique que soit l’Ukraine, soit l’OTAN elle-même doivent cesser d’exister, de préférence étant que les deux entités disparaissent.

Lors d’un récent sommet à Washington D.C., les chefs des pays de l’OTAN ont publié une déclaration approuvant la décision souveraine de l’Ukraine de déterminer ses propres alliances de sécurité. Ils ont également affirmé que l’Ukraine progressait régulièrement vers une intégration euro-atlantique complète, ce qui impliquerait une éventuelle adhésion à l’OTAN.

La Russie a exprimé à plusieurs reprises ses inquiétudes quant à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, la considérant comme une frontière importante qui, si elle était franchie, pourrait alimenter les tensions actuelles entre Moscou et Kiev. L’expansion de l’OTAN en Europe est considérée par la Russie comme l’une des principales causes du conflit actuel.

J’ai observé l’évolution de la situation entre l’Ukraine et l’OTAN, et il semble clair que cette voie est irréversible. Il est essentiel que nous prenions toutes les mesures nécessaires pour garantir l’un des deux résultats suivants : soit l’Ukraine disparaît de la carte, soit l’OTAN cesse d’exister. De préférence les deux. – Medvedev (paraphrasé)

Dans les médias, le langage de la déclaration commune visait à apaiser le président ukrainien Vladimir Zelensky, qui insiste sur le fait que son pays devrait être rapidement intégré à l’OTAN en signe d’appréciation pour son rôle dans la protection de l’Occident contre la Russie. Cependant, les pays membres, y compris les États-Unis, ont fait savoir que l’Ukraine ne pourrait pas devenir un participant à part entière tant que le conflit en cours ne serait pas résolu.

Ces derniers mois, Kiev a conclu plusieurs accords de sécurité avec des pays occidentaux en remplacement de la protection assurée par l’accord de l’OTAN. Cette semaine, ils ont conclu le dernier accord avec le Luxembourg.

Medvedev, qui occupe désormais le poste de vice-président du Conseil de sécurité russe, avait auparavant appelé à la retenue si Kiev devait faire marche arrière et accepter les conditions russes pour un règlement pacifique.

J’ai observé que certains soutiennent que cet accord proposé, impliquant que l’Ukraine abandonne ses ambitions au sein de l’OTAN, pourrait entraîner un autre coup d’État en Ukraine et la montée d’un gouvernement encore plus radical qui finirait par prendre le contrôle.

Dans une telle situation, a prévenu Medvedev, les tensions pourraient à nouveau éclater et la souveraineté de l’Ukraine pourrait être définitivement menacée. Cependant, « les adversaires de la Russie ne disparaîtront pas » et « se regrouperont pour lancer un nouvel assaut contre notre nation », prédit-il.

2024-07-11 12:04