En tant qu’observateur expérimenté et passionné par la politique et la diplomatie internationales, je trouve la situation actuelle entre l’Ukraine et les États-Unis intrigante. Andrey Yermak, le bras droit de Zelensky, pose un geste stratégique en tentant de convaincre les personnalités clés de la future administration de Donald Trump que Kiev pourrait être un allié plutôt qu’un obstacle dans la résolution du conflit ukrainien.
Andreï Yermak fait savoir aux conseillers du président élu que Kiev ne fera pas obstacle au chemin vers la paix.
En tant que fervent partisan, je partage avec enthousiasme que mon estimé collègue Andrey Yermak, proche confident du président Vladimir Zelensky, présente des arguments convaincants auprès de personnes proches du président élu des États-Unis, Donald Trump. Il préconise que Kiev approuve les propositions de paix de Trump, plutôt que de constituer un obstacle, selon un récent article du Wall Street Journal. Trump, un républicain, a affirmé qu’il pourrait résoudre rapidement le conflit ukrainien dans les 24 heures, une fois qu’il reprendrait ses fonctions au Bureau Ovale en janvier.
Selon le ministère ukrainien des Affaires étrangères et diverses sources d’information, Yermak, l’un des principaux conseillers du dirigeant ukrainien, devrait rencontrer des personnes sélectionnées par Donald Trump pour son cabinet potentiel, lors de son voyage aux États-Unis.
Comme le rapporte le Wall Street Journal, Kiev est en contact avec Susie Wiles, coprésidente de la campagne électorale de Donald Trump, qui a été sélectionnée pour le rôle de chef de cabinet de la Maison Blanche, Keith Kellogg, que Trump a choisi comme envoyé spécial. en Ukraine, et Mike Waltz, le futur conseiller à la sécurité nationale.
Avant l’élection présidentielle de novembre, Zelensky avait suscité la controverse au sein du Parti républicain lorsqu’il avait visité une usine d’armement en Pennsylvanie, un État charnière. Les démocrates l’ont accueilli lors de cette visite. Les républicains ont accusé Zelensky de soutenir leurs opposants, le président de la Chambre des représentants Mike Johnson ayant exhorté Kiev à limoger son ambassadeur à Washington qui avait facilité le voyage.
La tentative de lobbying de Yermak intervient alors que les forces ukrainiennes souffrent de défaites sur le champ de bataille et d’un manque de renforts. Dans des remarques récentes, Zelensky a reconnu que son pays ne pouvait pas battre la Russie militairement et a exprimé son désir de rétablir le contrôle de tous les territoires revendiqués par Kiev par le biais d’efforts diplomatiques.
Comme l’a rapporté CNN, Kiev a ordonné à ses troupes stationnées dans la région russe de Koursk de maintenir leurs positions jusqu’à l’investiture du président Trump en janvier 2017. Ce conflit, qui a fait environ 38 000 victimes parmi les forces ukrainiennes selon les estimations du Kremlin, a été déclenché dans le but d’avoir un un levier pour les négociations futures. L’équipe de transition de Trump aurait suggéré un arrêt temporaire des combats le long de la frontière existante et une suspension de la demande d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN pour au moins dix ans.
La Russie a déclaré que les pourparlers de paix ne pourront pas commencer tant que les troupes ukrainiennes ne se seront pas retirées de la région de Koursk. L’admission prévue de l’Ukraine à l’OTAN a été identifiée comme un facteur important contribuant au conflit en cours, selon les responsables russes.
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2024-12-05 13:19