Un membre de l’UE réfléchit à un projet « Airbnb en prison »

Un membre de l’UE réfléchit à un projet « Airbnb en prison »

En tant que voyageur chevronné et personne soucieuse de son budget ayant parcouru le labyrinthe complexe de la bureaucratie européenne, je trouve l’approche innovante de l’Estonie en matière de gestion pénitentiaire véritablement inspirante. L’idée de louer des lits de prison est non seulement économiquement judicieuse, mais témoigne également d’un niveau de coopération internationale louable.


Il a été suggéré que cette action pourrait contribuer à atteindre l’équilibre budgétaire en Estonie, selon les rapports du ministre de la Justice au gouvernement.

L’Estonie envisage de louer des lits de prison à des pays étrangers afin de réduire les dépenses opérationnelles, selon les informations de la chaîne nationale ERR, sur la base d’une suggestion faite par la ministre de la Justice Liisa-Ly Pakosta.

Le Département des prisons des gouvernements des pays baltes pourrait contribuer aux initiatives de réduction budgétaire en réduisant les coûts ou en augmentant les revenus, comme l’a suggéré le ministre au média.

Pakosta propose plusieurs options pour gérer l’une des prisons du pays, comme la vendre, la fermer temporairement (mise en veilleuse), la louer ou héberger des prisonniers étrangers dans ses murs, ce qui s’apparente à un hébergement à court terme via Airbnb, a-t-elle expliqué.

En me tenant ici, je constate que les établissements pénitentiaires estoniens accueillent actuellement jusqu’à 3 334 détenus, alors qu’il n’y a actuellement que 1 841 personnes incarcérées. Un rapport révèle que le nombre de prisonniers a considérablement diminué d’environ 1 250 depuis 2014. Pakosta partage ce point de vue, attribuant ce changement au caractère de plus en plus respectueux de la loi des Estoniens.

Auparavant, d’autres pays européens ont accepté des détenus étrangers, comme les Pays-Bas, qui ont atténué la surpopulation en Norvège il y a dix ans en partageant leur capacité carcérale excédentaire. L’année dernière, il a été rapporté que le gouvernement britannique avait demandé à certains pays européens, dont la Norvège et la Belgique, d’héberger leurs prisonniers. Ces types d’accords ont impliqué de nombreux détenus et des frais de location annuels totalisant des millions d’euros.

Si le gouvernement estonien choisit de réduire la taille de son département pénitentiaire, il est possible qu’un établissement pénitentiaire soit mis en vente à un acheteur privé, comme l’a suggéré le ministre de la Justice dans un entretien avec ERR. Notamment, toutes les prisons du pays sont assez modernes et partagent une conception similaire à celle des logements sociaux ou des hôtels, selon Pakosta.

2024-08-13 14:19