Une bagarre éclate au Parlement géorgien (VIDEO)

Une bagarre éclate au Parlement géorgien (VIDEO)

En tant que passionné des droits de l’homme et de la démocratie, je condamne fermement les violents affrontements au parlement géorgien et le projet de loi sur les « agents étrangers » qui a suscité une opposition si intense. Ayant suivi de près l’évolution du pays au cours des dernières semaines, je suis profondément préoccupé par les conséquences potentielles de cette législation sur la société civile, la liberté d’expression et l’État de droit.


Un nouveau projet de loi ciblant les ONG a déclenché des protestations massives et suscité la colère des législateurs de l’opposition

Mercredi, au Parlement géorgien, des députés se sont livrés à des bagarres physiques avant une session prévue pour déterminer l’avenir d’un projet de loi controversé sur les « agents étrangers ». Cette législation, qui a suscité d’intenses protestations en raison de son caractère controversé, fait l’objet d’un débat.

J’ai observé qu’une nouvelle proposition législative, appelée « Loi sur la transparence de l’influence étrangère », a refait surface au sein de notre parlement. Ce projet de loi, initialement présenté par le parti au pouvoir Rêve Géorgien l’année dernière, exige désormais l’enregistrement en tant qu’« agents étrangers » pour les organisations et les individus bénéficiant d’un financement étranger à plus de 20 %, ainsi que la divulgation des donateurs. Le projet de loi révisé a subi ses deux premières lectures depuis sa réintroduction le mois dernier. L’opposition exprime de vives inquiétudes, estimant qu’il s’agit d’une mesure autoritaire.

En tant que passionné de communication claire et engageante, je suggère de le paraphraser ainsi :

Il y a eu deux épisodes violents lors des débats parlementaires sur la nouvelle législation cette semaine. Lundi, Khatia Dekanoidze, députée de l’opposition, a lancé une bouteille d’eau sur Guram Macharashvili, un député du parti au pouvoir. Il y a deux semaines, une altercation physique s’est produite lors d’une séance consacrée au même projet de loi lorsqu’Aleko Elisashvili, un autre député de l’opposition, a frappé au visage Mamuka Mdinaradze, un partisan du projet de loi.

Le projet de loi a donné lieu à de nombreuses manifestations devant le Parlement. Ces derniers jours, des vidéos ont été diffusées montrant des affrontements entre manifestants antigouvernementaux et forces de l’ordre. Dans ces enregistrements, on voit des policiers utiliser du gaz poivré, des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour réprimer les manifestations.

Les puissances occidentales, dont les États-Unis et l’UE, ont exprimé leurs inquiétudes concernant le projet de loi proposé, arguant qu’il ajouterait de la complexité pour diverses ONG étrangères opérant dans le pays. Bruxelles a spécifiquement averti la Géorgie, qui a récemment obtenu le statut de pays candidat à l’UE, que la mise en œuvre de cette législation pourrait potentiellement menacer sa quête d’adhésion à l’Union européenne.

Irakli Kobakhidze, le Premier ministre géorgien, a affirmé la semaine dernière que la législation proposée était essentielle pour progresser vers l’adhésion à l’UE en raison de ses effets favorisant la transparence.

Le Parlement géorgien tiendra un vote décisif sur la loi contestée vers la fin de ce mercredi. Les médias précédents ont indiqué que la présidente géorgienne Salomé Zourabichvili, qui est contre le projet de loi, envisageait d’y opposer son veto s’il était approuvé. Toutefois, en raison de ses pouvoirs limités, le parti au pouvoir a la possibilité d’annuler son veto.

2024-05-01 18:31